Le Grand Cormoran fait un grand nid constitué de rameaux et d'algues le plus souvent au sein d'une colonie.

En Picardie il existe une sous-espèce dite atlantique qui niche sur les falaises et une sous-espèce dite continentale qui niche dans les arbres.

Il s'installe près d'une eau poissonneuse douce ou salée.

Le Grand Cormoran est principalement sédentaire et il se rencontre toute l'année en Picardie.

Des oiseaux plus nordiques ont tendance à se rassembler dans la région en hiver.

Le Grand Cormoran est considéré comme un concurrent par l'homme pour les ressources piscicoles depuis longtemps dans la région.

Avec la démocratisation du fusil, il a failli disparaître à plusieurs reprises et ne s'est rétabli qu'une fois protégé.

Après un retour en force dans les années 80 à 90 sa population s'est stabilisée vers les années 2000 et il n'est plus menacé.

Dans les plans d'eau où la régénération des poissons est naturelle, le cormoran ne semble pas avoir eu d'impact significatif sur la population des autres oiseaux piscivores (hérons, sternes, grèbes,...).

À l'intérieur des terres, le Grand Cormoran ne peut être confondu qu'en vol avec des oies ou des grues dont il partage le type de formation de vol.

En mer, il pourrait être confondu avec le Cormoran huppé mais celui-ci est très rare sur le littoral picard.

Carbo cormoranus Meyer & Wolf, 1810 | Halieus lucidus Lichtenstein, 1823 | Pelecanus carbo Linnaeus, 1758 | Phalacrocorax carbo lucidus (Lichtenstein, 1823)