Durant sa phase aquatique, il vit dans les eaux claires stagnantes peu profondes riches en végétation aquatique, souvent ensoleillées. Il fréquente les prairies mais aussi les marais, pannes dunaires, fossés, petits ruisseaux et gravières, ou même certaines zones de cultures.
Le Triton ponctué hiberne en zones boisées comme en milieux ouverts. Il s'agit du plus terrestre des tritons.

L'essentiel des observations se fait lors de la période de reproduction (fin-février à juin, avec ponte en avril-juin) mais les migrations prénuptiales et postnuptiales permettent également de croiser des individus presque tout au long de l'année.
Il peut rentrer en phase d'hibernation dès le mois d'octobre et jusqu'au mois de mars pour les plus tardifs.

En déclin en France et en Picardie, le Triton ponctué est dans une situation peu favorable.
Globalement, le groupe des amphibiens est très sensible à la destruction de ses habitats (développement des zones cultivées, baisse de la qualité et des niveaux d'eau), ainsi qu'à leur fragmentation (urbanisation, routes, canaux), aux pesticides et à la circulation routière. Dans le cas du Triton ponctué, il s'agit notamment de la disparition des prairies et de leurs mares et haies.

L'adulte est de taille moyenne (8 à 11 cm).
Dans sa livrée nuptiale (en période de reproduction), le mâle présente de nombreuses tâches noires et rondes, essentiellement sur la face ventrale. Ses pattes sont alors frangées de petits lobes, mais jamais d'une palmure complète. La crête dorsale est légèrement ondulée. La gorge est généralement grisâtre et ponctuée de noir.
Pour les femelles, il est préférable de vérifier que le tubercule présent sur la plante des pieds, très discret, est de la même couleur que le reste de l’épiderme, afin de la différencier avec certitude du Triton palmé.

Lacerta aquatica Linnaeus, 1758 | Lacerta palustris Linnaeus, 1758 | Lacerta vulgaris Linnaeus, 1758 | Triton lobatus Otth in Tschudi, 1838 | Triturus vulgaris (Linnaeus, 1758)