Le Gonocère du genévrier est présent dans une grande partie des pays d'Europe à l'exception des pays scandinaves et britaniques. En France, elle semble se raréfier vers l'Ouest et est même absente de la Bretagne. Dans notre région, elle s'observe dans les trois départements mais semble absente du nord de l'Aisne, comme en Thiérache.
Pour l'observer, le battage de ses plantes hôtes est la meilleure technique.
Cette espèce est inféodée aux résineux de la famille des Cupressacées et surtout au genévrier.
Sa plante hôte est typique des milieux thermophiles dans notre région, notamment des coteaux calcaires. L'espèce peut également s'observer dans les villes et villages où ses plantes favorites peuvent être utilisées en plantes d'ornement. Il s'agit certainement d'une adaption, au vu de la régression du genévrier dans les milieux naturels.
Le Gonocère du genévrier est observable tout au long de l'année, il passe l'hiver sous le stade d'imago (adulte). En région, les larves ont été trouvées au mois de juillet.
Il s'agit d'une espèce plus localisée en région que son cousin, le
Gonocère du buis. Elle ne semble pas menacée actuellement, notamment si elle arrive à s'adapter à certaines plantes ornementales. Néanmoins, la disparition des pelouses calcicoles où se développe sa plante hôte, pourrait avoir un impact sur ses populations.
Taille allant de 11 à 14 mm
La forme est assez similaire aux autres Coreidae mais elle diffère par le pronotum et le connexivum (bord de l'abdomen). Le Gonocère du genévrier a le connexivum verdâtre, contrairement à celui du
Gonocère du buis qui est de la même couleur que le reste du corps.
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