Agrion de Mercure

Coenagrion mercuriale (Charpentier, 1840)

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Coenagrionidae Genre : Coenagrion

  • 3 261
    observations

  • 61
    communes

  • 132
    observateurs

  • Première observation
    1996

  • Dernière observation
    2024
Nom Departement Dernière observation Nombre d'observations
Amblainville 60 2020 1
Authie 80 2019 1
Avilly-Saint-Léonard 60 2023 102
Barenton-sur-Serre 02 2022 5
Bazicourt 60 2022 3
Beauchamps 80 2024 10
Borest 60 2023 1
Boubiers 60 2018 3
Boury-en-Vexin 60 2022 114
Bouttencourt 80 2024 12
Bray-lès-Mareuil 80 2023 1011
Breuil-le-Sec 60 2023 4
Bulles 60 2010 2
Chaumont-en-Vexin 60 2024 301
Courteuil 60 2023 43
Coye-la-Forêt 60 2023 43
Dommartin 80 2020 3
Duvy 60 2016 1
Eaucourt-sur-Somme 80 2017 247
Épagne-Épagnette 80 2023 33
Fay-les-Étangs 60 2022 27
Fleury 60 2024 53
Fontaine-Chaalis 60 2015 5
Frémontiers 80 2019 1
Fresne-Léguillon 60 2022 8
Fresnoy-la-Rivière 60 2022 2
Froidmont-Cohartille 02 2023 20
Gamaches 80 2017 9
Gerberoy 60 2015 1
Glaignes 60 2023 1
Heilles 60 2023 5
Ivry-le-Temple 60 2024 2
La Chapelle-en-Serval 60 2014 51
La Chaussée-Tirancourt 80 2021 1
Lamorlaye 60 2017 34
Le Vaumain 60 2023 1
Liancourt-Saint-Pierre 60 2024 14
Loconville 60 2022 24
Mareuil-Caubert 80 2023 138
Milly-sur-Thérain 60 2024 1
Monceaux 60 2023 1
Monneville 60 2022 30
Mortefontaine 60 2023 399
Oust-Marest 80 2017 4
Paillart 60 2015 1
Parnes 60 2022 35
Plailly 60 2024 297
Pontarmé 60 2015 12
Pont-Sainte-Maxence 60 2022 8
Reilly 60 2023 19
Sacy-le-Grand 60 2024 5
Saint-Germain-sur-Bresle 80 2011 6
Saint-Germer-de-Fly 60 2023 15
Saint-Léger-en-Bray 60 2024 1
Saint-Pierre-Aigle 02 2022 1
Senantes 60 2014 1
Thiers-sur-Thève 60 2023 4
Tourly 60 2022 6
Vaudancourt 60 2022 23
Villers-sur-Auchy 60 2021 33
Vineuil-Saint-Firmin 60 2021 2

Informations sur l'espèce

Assez rare, l’Agrion de Mercure avait fait l'objet de prospections spécifiques en 2005. Trois noyaux de population avaient été repérés : le Sud de l'Oise (vallée de la Thève et Vexin), les marais de la Souche (est de Laon) et de la vallée de la Bresle (limite ouest de la Somme, au contact de la Seine-Maritime). Depuis, d’autres populations ont été découvertes en vallée de la Somme (Eaucourt sur Somme, Mareuil-Caubert) et de l’Avre (Dommartin).
Ce petit agrion se rencontre sur les végétaux au bord de l’eau, mais il peut être facilement confondu avec d’autres espèces et un examen attentif des individus est nécessaire.
Cette espèce se reproduit dans les eaux courantes claires et bien oxygénées avec une végétation hygrophile abondante.
Ses habitats typiques sont les petites rivières, les ruisseaux, les rigoles, les fossés, les suintements et les fontaines, généralement bien ensoleillés.
Les adultes restent à proximité des lieux de reproduction. La femelle, tenue par le mâle (tandem) pond dans la partie immergée des plantes aquatiques.
Les larves passent tout l’hiver dans l’eau avant d’émerger
Les adultes volent de la mi-mai à la mi-août avec un pic en juin juillet.
Cette espèce à forte valeur patrimoniale est inscrite en liste rouge, dans le plan d'action régional Odonates. Elle est protégée au plan national et européen.
Coenagrion mercuriale, est très sensible aux perturbations de son habitat : le curage, la canalisation et la pollution des petits cours d'eau, l'assèchement des fossés et les opérations de drainage ou de captage des sources ainsi que l'abaissement des nappes phréatiques provoqué par les pratiques agricoles, le boisement spontané, l'urbanisation sont autant de menaces sur les populations.
Point positif : Plusieurs sites sont gérés par le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie et l’espèce est incluse dans le périmètre Natura 2000 de la ZSC "vallée de la Thève" et de celle "Marais de la Souche" ce qui lui permet d'être prise en compte comme un enjeu prioritaire de ces documents d'objectifs.
L'espèce semble sujette à de fortes fluctuations interannuelles, mais l’absence d’actualisation des données sur certains secteurs illustre un déclin des effectifs.
La détermination des mâles est moins délicate que pour les femelles ; aussi, il est toujours intéressant de trouver des mâles pour confirmer l’identification des femelles.
Chez les mâles, bleus et noirs, le dessin typique du deuxième segment de l’abdomen évoque le symbole du Dieu Mercure : il est en forme de « tête de taureau ». La femelle est verdâtre avec la face dorsale de l’abdomen noire. Le ptérostigma (tache sur l’aile) est en forme de losange et noirâtre au centre.
Cette petite espèce est proche d'autres agrions et la confusion est possible avec les mâles de l’Agrion mignon (Coenagrion scitulum) mais les dessins sur l'abdomen sont caractéristiques de chaque espèce.
Agrion fonscolombii Rambur, 1842 | Agrion mercuriale Charpentier, 1840 |

Signalements

Les informations données ici représentent l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.