Espèce très rare inféodée aux milieux humides. Elle peut potentiellement être présente dans toute la région mais de façon très dispersée selon la présence et la qualité des zones humides. Seulement trois données sont récentes (moins de 5ans) dans les trois départements de Picardie. Sa détection est principalement réalisée par le fauchage de la végétation, en particulier les herbes hautes des rives.
Comme la Coccidule des marais, elle est liée à la végétation des zones humides : marais, roselières, bords d'étangs ou mares et prairies humides. Elle semble avoir des exigences écologiques plus importante sur la qualité des zones humides avec un besoin d'avoir des milieux toujours en eau. Elle a été retrouvée sur des Typha et des Roseaux mais elle peut également s’observer sur la terre nue en bordure des mares.
Détectée de janvier à octobre, le manque de donnée sur cette espèce ne permet pas d'établir une phénologie précise.
C'est une espèce qui reste non-évaluée (NE) à l'échelle française et quasi-menacée (NT) en Picardie. La disparition des zones humides de bonne qualité est une menace importante pour cette espèce.
Coccinelle de petite taille (3mm) avec le corps très allongé rougeâtre avec une tache scutellaire triangulaire plus foncée. Comme toute les espèces de la sous-famille Coccidulinae, les antennes sont très grandes et dépassent largement la tête. Elle peut se confondre avec Coccidula rufa mais contrairement à celle-ci, Coccidula scutellata a 4 taches noirs nettes disposées sur un axe arqué au milieu des élytres.
Cacidula scutellata (Herbst, 1783)
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Chrysomela scutellata Herbst, 1783
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Coccidula scutellata var. aethiops Krauss, 1902
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Coccidula scutellata var. arquata Weise, 1879
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Coccidula scutellata var. subrufa Weise, 1879
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Nitidula bipunctata Gmelin, 1790
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Nitidula quinquepunctata Fabricius, 1787
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Silpha melanophthalma Gmelin, 1790