Aussi appelé Petit Perce-oreille, Il est présent dans les trois départements, mais semble peu commun. La plupart des mentions proviennent de la vallée de la Somme. Sa répartition précise est probablement largement sous-estimée.
L'espèce semble attirée par la lumière et peut être capturée au piège lumineux.
Plutôt thermophile, l'espèce est connue pour fréquenter surtout les tas de fumier et de compost, où elle semble hiverner. On peut également la rencontrer sous les pierres, ainsi que dans la litière, au sein des prairies, jardins et talus qui conservent un certain degré d'humidité, tout en étant exposés au soleil.
Dans la région, il a été observé sur toute la période de mai à octobre. Cependant, il peut être actif dès le mois de mars, après son hivernage.
Les connaissances sur l'espèce sont actuellement trop limitées pour se prononcer sur l'état de ses populations.
La longueur totale du corps varie de 4 à 6 mm : il s'agit du plus petit forficule de notre région. Les antennes comptent 12 articles, comme
Apterygida albipennis mais ce dernier qui est beaucoup plus grand et sans ailes visibles. Les élytres sont plus longues (1,5x) que le premier segment du thorax. Les ailes possèdent des écailles : leur partie cornée dépasse des élytres. Les cerques du mâle sont faiblement arqués.
Forficula livida Zschach, 1788
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Forficula minor Linnaeus, 1758
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Labia minuta Scudder, 1876