S'il s'agit d'une des plus grandes espèces de Longicorne de France (jusqu'à 5 cm), elle n'en est pas moins discrète. En effet, si le Grand Capricorne est très fréquent dans le sud, il est beaucoup plus rare dans le nord de la France. De plus, ses mœurs essentiellement crépusculaires le rendent difficile à détecter.
Il s'observe généralement sur les troncs des vieux arbres ou dans les pièges à appâts fermentés.
En Picardie, l'espèce semble principalement occuper les massifs forestiers du sud de la région et notamment la forêt de Compiègne.
Le développement larvaire du Grand Capricorne se déroule principalement dans les chênes mâtures voire sénescents, le plus souvent en forêts bien sûr, mais parfois aussi sur des arbres isolés en plaine, ou dans des parcs urbains.
Les adultes s'observent le plus souvent sur les troncs où ils consomment de la sève, mais on peut aussi les trouver sur les fruits trop mûrs.
La larve se développe dans l'écorce et le bois vivant des troncs ou des grosses branches de feuillus (principalement les chênes) pendant 3 ans ou plus.
Les adultes ont une activité principalement crépusculaire et on les observe entre mai et septembre.
Espèce Rare en Picardie.
Le maintien des populations de Grand Capricorne est lié à la présence de gros chênes sénescents, la gestion forestière a donc un fort impact sur ces populations.
Non renseignée pour le moment
Cerambyx heros Scopoli, 1763