L'espèce est assez rare en Picardie. Elle est présente en Thièrache (Aisne) et dans le secteur tout autour de Soissons. C'est une espèce farouche et discrète, ce qui rend sa présence difficile à détecter. Une majorité des données proviennent soit d'individus capturés dans des cages-pièges à Renards ; soit d'individus victimes de mortalité routière ; soit de piégeage photographique.
Le Chat sauvage fréquente divers types de boisements de feuillus ou mixtes (forêts, marais boisés, bosquets...), de toutes tailles, ainsi que les milieux ouverts périphériques où se trouve la nourriture essentielle à sa survie (rongeurs tel que des campagnols et mulots). Il loge dans des trous d'arbres, de vieux terriers et parfois des broussailles.
Présent toute l'année en Picardie, l'espèce est difficilement détectable car elle est active principalement la nuit, au petit matin et en fin de soirée.
Préoccupation mineure (LC) en France et en Danger (EN) en Picardie. C'est une espèce protégée et inscrite dans l'Annexe IV de la Directive Habitats.
Les menaces qui pèsent sur cette espèces sont la perte d'habitat (baisse de la surface prairiale au profit de peupleraies, la destruction par le piégeage ou les collisions routières ainsi que l'hybridation avec le Chat domestique.
Le maintien de l'espèce nécessite des actions de conservations ou de restaurations des habitats, de la sensibilisation et de la lutte contre le braconnage.
Confondable avec le Chat domestique. Le Chat sauvage est d'aspect plus trapu avec une fourrure plus épaisse, sa queue est large, arrondie à son extrémité et marquée de 3 à 5 anneaux noirs épais contrairement au Chat domestique qui a une queue fine, pointue et marquée de petits anneaux.
Felis silvestris caucasica Satunin, 1905
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Felis silvestris cretensis Haltenorth, 1953
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Felis silvestris jordansi Schwartz, 1930
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Felis silvestris reyi Lavauden, 1929
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Felis sylvestris Schreber, 1775