Espèce présente dans la pointe Sud de l'Aisne (en prolongement des populations de Seine-et-Marne) ce qui semble être une limite septentrionale de l'espèce à l'heure actuelle. Guy Naulleau a montré une très faible expansion vers le Nord en Loire-Atlantique ; comme pour les données récentes dans le cœur de l'Ile-de-France, il n'est pas aisé de savoir s'il s'agit de populations passées inaperçues ou d'une extension d'aire vers le Nord.
Espèce anthropophile mais très discrète. Elle grimpe bien et peut se trouver dans les arbres et arbustes, notamment têtards, les murs de pierre et sous les toitures. Volontiers forestière, fréquentant aussi les coteaux rocheux, c'est souvent en lisière de forêt ou d'éboulis dans des milieux buissonnants qu'on a le plus de chance de l'apercevoir.
Détectable de fin mars à novembre, lorsque les températures sont douces. Elle hiverne le reste de l'année, une étude montrant qu'elle conserve une faible activité avec quelques sorties hivernales lorsque les températures sont clémentes.
Elle s'expose rarement directement au soleil et fuit lentement, ce qui rend sa détection difficile. C'est une espèce protégée qui a un a statut de conservation en préoccupation mineure (LC) en France. Son éventuelle expansion vers le Nord est à surveiller.
C'est une couleuvre de grande taille, pouvant dépasser 1m50 pour le mâle et 1m20 pour la femelle à l'âge adulte. Le dos est brun luisant, plus ou moins foncé, s'éclaircissant vers l'avant, avec de nombreuses écailles bordées de blanc chez le mâle. La partie ventrale est uniforme, jaunâtre ou verdâtre. Sa tête est généralement jaunâtre, relativement petite et étroite. Les jeunes peuvent être confondus avec la
Couleuvre helvétique, mais cette dernière à les écailles dorsales nettement carénées.
Coluber auculapii Battersby, 1952
|
Coluber sellmanni Donndorff, 1798
|
Elaphe longissima (Laurenti, 1768)
|
Natrix longissima Laurenti, 1768
|
Zamenis aesculapii var. nigra Fitzinger, 1853
|